samedi 9 août 2008

Vers la ville d'Erenhöt

Quelques étapes avant de quitter la Chine

Je regarde par la fenêtre et je vois que notre nouveau conducteur est un homme avec un corps de lutteur : une petite tête sur un gros corps. Il prend le plus lourd de nos bagages avec deux doigts, ce qui me fait beaucoup rire. Le problème de cette voiture, c’est que je ne peux pas dormir car on n’est plus trois, mais cinq et que la voiture et pleine. Le conducteur met de la musique mongole et comme les paroles ne font que se répéter je les connais par cœur au bout de cinq minutes. Je suis tellement fatigué que j’arrive à m’endormir assis. Quand je me réveille papa est en train de filmer la pluie sur la vitre en écoutant la musique. On s’arrête dans un endroit où il y a des toilettes pour que le conducteur et les deux chinois puissent y aller. Avec nous, il y a un homme bronzé, assez maigre et qui fume beaucoup et une femme d’un certain volume qui ne fait que rire et envoie des SMS. Papa et moi, nous mourrons de soif et nous rentrons dans une épicerie. C’est un mélange de goûts et d’odeurs et surtout au fond de la boutique, il y a une télé qui montre l’haltérophilie, un sport que j’aime bien regarder et que je trouve marrant. Comme on doit arriver vite à Erenhöt pour acheter les billets de train pour Oulan-Bator, on part. Papa a acheté une boisson pour chacune des personnes qui est dans la voiture. Ca, c’est tout papa ; il ne se la joue jamais « perso ». Et on reprend la route. Sous la pluie et les orages, on se dirige vers Erenhöt. C’est une heure après que l’on peut appeler l’ami d’Ayin pour lui dire que l’on ne va pas tarder à arriver. Il nous rejoint dans l’hôtel que l’ami d’Ayin nous a réservé. C’est un assez bon hôtel pour ranger nos affaires et se reposer un peu. Comme il ne parle pas anglais pour lui expliquer notre plan, on est obligé d’appeler Liu Jia (quand même, elle est précieuse !) qui explique à l’ami d’Ayin notre plan. Il comprend. Papa et lui vont à la gare pendant que moi je regarde les jeux olympiques. Quand ils reviennent, ils n’ont pas les tickets car le guichet n’était pas encore ouvert. Ils viennent avec un jeune homme aux cheveux courts qui sera notre interprète de la journée bien que son anglais n’est pas parfait c’est un bon interprète. C’est l’heure de manger. On va dans un restaurant et on commande … comme d’habitude. Quand on a fini il pleut dans la rue, une pluie qu’à Paris on appellerait de « trois petites gouttes » , alors qu’ici, c’est un « climat extraordinaire » ; ça me fait rire cette manière différente de voir les choses. Avec John notre interprète, on va dans un centre commercial où l’on essaye de trouver des pantalons. En cherchant, on tombe sur un monsieur avec un mini capteur de télé autour duquel de nombreuses personnes regardent. Je m’approche pour voir ce qu’ils regardent et je tombe sur les JO. Je m’assois pour regarder avec eux, mais comme on n’a pas beaucoup de temps, papa me dit qu’il faut qu’on parte. Arrivés en bas, on tombe sur un vendeur d’appareils électroniques et comme papa cherche un disque dur externe il les observe et en choisit un et en plus il m’achète une clé USB pour séparer son travail de mon travail (les joies de la technologies…suite). C’est à ce moment qu’on se sépare, avec John je vais acheter mon pantalon dans une boutique que l’on avait vu dans l’après midi et papa rentre à l’hôtel pour préparer les bagages.

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