lundi 18 août 2008

Escales sur la route


Balzac sous l'éclat froid des néons


Je me réveille quand papa me demande de me lever car il faut changer d’avion. On arrive dans la salle d’embarquement pour attendre mais même pas cinq minutes après, il faut repartir pour retourner dans le même avion. Je m’installe puis je dors tranquillement, mais quelques heures plus tard, papa me réveille de nouveau pour me dire que l’on doit encore changer. En me réveillant, j’entends les pleurs d’une petite fille d’environ 6 ans et je suis triste pour elle. Sa maman une très jeune et jolie femme blonde est aussi triste que moi pour sa fille qui n’en peu plus de ces changements incessants. On arrive de nouveau dans une salle d’embarquement où on attend plus longtemps que dans la précédente mais pour toujours remonter dans le même avion ; on est à Omsk. On rentre et l’avion n’arrive pas à démarrer une fois, puis deux. Là, avec papa, on pense à notre pauvre Kangoo qui à Paris a la même facilité de démarrer que cet avion mais le problème c’est qu’ici, il n’y a pas les bras musclés de Djanan pour m’aider à pousser l’engin. Finalement, après la troisième tentative sans succès, ils nous disent que l’avion est retardé sans trop savoir pour combien de temps. On n’est pas très content car on a un train à prendre et on n’aimerait pas le rater. On attend dans cet aéroport qui ressemble plus à un hôpital qu’à autre chose et on s’installe, je prends une petite part de pizza pour manger et je lis. Mon livre de lecture est La peau de chagrin d’Honoré de Balzac. Qu’est ce qu’il écrit bien ! Il détaille les choses d’une façon que je n’imaginais pas possible. Il y a un monsieur russe qui nous dit moitié en anglais, moitié en signes, qu’un avion devrait venir d’ici 3h, alors on attend. Je continue ma lecture et papa édite ses photos. Sacha, le monsieur russe nous annonce que l’avion atterrit et qu’on ne devrait pas tarder et que ça ira pour notre train. On est soulagé. On range nos affaires et quand on nous appelle, on monte dans l’avion. Au début ce nouvel avion n’arrive pas à démarrer mais un homme habillé en orange arrive par la force de ses mains et le souffle du vent à le faire démarrer. Quand l’avion décolle, avec mon Ipod sur les oreilles je m’endors. Je me réveille quand notre avion arrive à Tyumen notre destination finale et je me dis :« enfin ».

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