dimanche 3 août 2008

En route pour la Mongolie intérieure

Divergences sur l'intérêt d'une vue aérienne

On arrive devant un long couloir et on se dirige vers une salle d’embarquement mais ce n’est pas la bonne. On s’est trompé de côté alors. On fait demi-tour tout en courant, avec nos bagages qui roulent derrière nous. On s’efforce de rattraper le retard de cette erreur. On arrive finalement devant l’embarquement, mais comme pour le train qu’on aurait dû rater à Pékin, au tout début de notre voyage, notre avion est en retard. Je suis affamé. On se dirige vers un restaurant et comme d’habitude on prend une soupe de nouilles avec du bœuf avec un jus de fruit frais. En Chine, lorsque tu achètes quelque chose, ils te donnent un papier que tu dois gratter. C’est leur côté joueur. Moi, je gratte les trois papiers et sur l’un d’entre eux il est écrit : vous avez gagné 5 yuans. Je vais les chercher et je me dis : « c’est déjà ça ». Ensuite, je cours vers papa qui va embarquer. On embarque, mais on doit attendre que le bus arrive pour nous emmener jusqu’à l’avion. Finalement, au bout de 10 minutes d’attente, il arrive. On le prend et comme on est les derniers de l’avion, on se retrouve seuls dans le bus. On arrive devant l’avion, c’est un petit Boeing. On monte dans l’avion et on se dirige vers nos places mais comme elles sont au niveau des ailes et que l’avion est à moitié vide, papa demande si l’on peut s’installer plus loin, pour avoir une belle vue du paysage. Moi, je m’intéresse moins que lui au paysage, alors il n’est pas content. Pour que la caméra ne prenne pas trop de place, il met l’objectif « grand angle » dans la panière à journaux, prend des photos et filme le paysage. Je regarde un peu le paysage et prends quelques photos pour faire passer le temps. Au bout de deux heures de vol, on arrive enfin à Hohöt.

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