mardi 19 août 2008

Un jour s'écoule





Rêveries et complicité

Ce jour là, est un jour comme tous les autres jours dans un train. Je me suis levé dans ce compartiment vide. J’ai commencé à réfléchir et à parler avec papa. On arrive dans une gare et papa descend. Moi, je finis d’écrire le texte que j’avais commencé puis je le suis. Je me retrouve face à un marché sur le quai qui ressemble au marché des Saintes Maries de la Mer une jolie petite ville de Camargue où je vous conseille d’aller. Il y a là-bas, mon enfance, mon adolescence et une partie de ma vie qui s’y sont déroulées ; il y a l’âme d’une petite ville que j’aime. Alors, de ce train qui traverse des forêts et des forêts russes, j’embrasse tous ceux qui y sont maintenant et que j’aime. Sous nos yeux, le marché est rempli de nourriture, d’objets et de tas de bricoles toujours utiles. Papa revient avec une lampe de front et un couteau suisse et aussi de la nourriture. Quand le train part, moi je suis dedans et papa non, alors il court et saute dans le train. « Eh ben Marina, tu avais raison. C’est bien Indiana Jones ou plutôt Afghana Jones.» On reste dans le wagon tous les deux et on écrit, lit et rigole. J’imagine les voyages que j’aimerais faire plus tard et j’en parle à papa. Ensuite, on va voir Poutine et on rencontre chez lui deux jeunes hommes : un qui ressemble comme deux goûtes d’eau à un Pakistanais alors que l’autre est blond. Ils sont jeunes, et saouls. On apprend plus tard que ces deux jeunes hommes étaient des ouvriers de maintenance du train ; c’est rassurant On mange, puis on retourne au compartiment. Je tombe de fatigue et je dors.

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