jeudi 7 août 2008

Médecine chinoise

A l'écoute du coeur

Nous rejoignons Ayin qui doit nous emmener chez un médecin traditionnel mongol. On arrive dans un quartier qui à l’air assez pauvre. On pousse une porte devant laquelle est écrit « médecine traditionnelle ». Là, l’odeur des plantes nous fait rêver et nous donne envie de continuer. Dans cet endroit, nos cinq sens sont au paradis : l’odorat avec les plantes, l’ouie qui est bercée par le son de l’homme qui écrase les plantes avec un grand marteau en métal et plein d’autre expériences qui émerveillent nos autres sens. A son bureau, c’est un vieux monsieur d’environ 75 ans à la tête très ronde et légèrement bronzée. Voyons que nous allons le filmer, il a le réflexe qu’ont tous les mongols de s’habiller en tenue traditionnelle. Quand il revient, papa lui demande de faire comme s’il était un patient qui venait en consultation. Il lui prend la pulsion au poignet et, au bout de cinq minutes il lui dit : « vous avez eu un problème à l’estomac. » C’était exactement là où il s’était fait opéré. Incroyable ! Ensuite, papa demande des trucs pour le cholestérol et pendant ce temps, moi je filme la préparation de son remède. Ensuite, je filme un jeune homme un peu rond qui a la carrure d’un lutteur et qui d’une main est en train de réduire en poudre, de grosses plantes rouges. Cette poudre sera ensuite mise délicatement dans des petits sachets. Ensuite, papa m’appelle. C’est à mon tour de me faire prendre la pulsion. Le médecin appuie sur mon poignet et cherche mais il ne trouve pas alors il enfonce ses ongles et ses doigts dans mon poignet pour me dire qu’en fait, j’ai des problèmes au bas du dos ce que tout le monde m’a dit à Paris. On se prépare à partir quand le médecin nous arrête pour nous offrir un livre sur la médecine mongole qu’il a lui-même écrit.

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