mercredi 13 août 2008

Dédale dans la gare




Labyrinthe 

Aujourd’hui, on doit aller acheter les billets de train pour Irkoutsk, donc pour la Russie, donc pour un nouveau pays. Et cette nouvelle aventure me pousse à me réveiller avec joie. Je salue papa et me prépare rapidement. Papa a décidé de changer d’hôtel pour une nuit ; on boucle nos bagages pour être surs de faire le check out en revenant de la gare sans avoir de problème. Avant de partir, il nous faut quand même envoyer les photos de Mongolie à Roshanak pour qu’elle puisse les mettre sur le blog, mais évidemment il y a des problèmes avec l’ordinateur et à force d’essayer et de réessayer, on y arrive mais on a perdu 1h30 pour faire tout ce qu’on avait à faire. On descend les bagages à l’accueil et on sort de l’hôtel et on cherche un taxi pour aller à a gare. Finalement, c’est dans la rue principale qu’on en trouve un qui veut bien nous emmener à un prix raisonnable. On arrive devant une foule devant une entrée qui n’en est pas une, car personne ne rentre par là et des queues dans tous les sens se forment, pour aller dans les différents bâtiments. On rentre dans un des bâtiments et on cherche le bureau qui vend les billets internationaux. On voit que le premier étage est pour les tickets nationaux ; alors on monte au deuxième étage où il n’existe plus cette foule de personnes qui s’emmêlent partout et qui cherche à avoir les tickets les plus vite en criant de tous les cotés. Je fais la queue et j’attends que papa revienne avec des informations qu’il est allé chercher. Il revient quelques minutes plus tard en me disant : « viens Delazad ; ce n’est pas là, les policiers m’ont montré par la fenêtre ; je sais où c’est ». Je le suis et on descend les escaliers pour se retrouver dans cette sorte de hall à ciel ouvert et où se mélange les langues des touristes, langue mongol, cris des marchands et des personnes énervées mais aussi klaxon des voitures. On s’éloigne de cette atmosphère étouffante et je suis papa qui se dirige vers un bâtiment. On tombe sur une porte complètement délabrée où il y a un panneau sur lequel est indiqué la direction du bureau de vente des tickets. On s’y dirige au moment où je tombe sur un café qui s’appelle « Nice café », je trouve ça drôle et papa me prend en photo devant. On continue notre avancée et on se retrouve devant une grille, on la franchit et on tombe sur le bâtiment de vente des billets internationaux. On cherche où se trouve le bon guichet et on nous indique le V I P room qui se trouve en haut des escaliers. On monte les escaliers et on se trouve face à une dame assez ronde et qui est entrain de vendre des billets pour je ne sais où, à une russe. Quand elle finit avec cette russe on lui demande quel train existe entre Oulan-bator et Irkoutsk. Elle cherche sur son ordinateur et elle nous répond qu’il y en a un tous les jours qui part à 21h et qui met deux jours où un autre à 13h50 le lendemain qui met 25h. On la remercie, on prend les informations et on va s’asseoir pour discuter de quel train on prend. Après une longue discussion ,on se dit que pour le temps il vaut mieux prendre le train chinois qui part le lendemain à 13h50. Pendant notre réflexion, deux femmes achètent des tickets, la plus jeune, est maigre et assez mignonne ; mais la plus âgée a un corpulence qui ressemble à celle d’un ballon. Je me dis que les femmes russes vieillissent en s’arrondissant fortement. Quand ce groupe termine, on retourne vers la femme du guichet et on lui demande deux places pour le train chinois du lendemain. Elle regarde sur son ordinateur et elle nous en réserve deux. Quand on veut payer, papa demande si elle accepte les cartes de crédits et elle répond non alors papa descend à la banque pour aller chercher de l’argent mongol pour pouvoir payer. Pendant ce temps, un autre groupe passe et j’attends. Papa revient et il paye. Après avoir réglé les billets, la femme du guichet me donne un petit papier et je comprends que c’est le montent que l’on doit payer pour les taxes. Je demande de l’argent à papa et il m’en donne. Je descends pour aller au bureau où il faut payer les taxes. Je paye et j’attends que la dame du guichet qui est lente comme une tortue daigne me donner le justificatif de règlement. Je remonte en courant pour le donner à la dame. Elle donne les billets à papa et nous remercie. Je suis content d’avoir enfin fait la chose la plus importante de la journée. On sort enfin de ce soi-disant centre de vente des billets internationaux où personne ne parle anglais mais seulement mongol et russe et où l’on est obligé de faire des signes pour se faire comprendre. Les billets en main, on se met à la recherche d’un taxi mais comme ce sont des taxis de touristes, ils sont trop chers.

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