vendredi 1 août 2008

Partie de Basket au poste de police



Rencontres insolites

Ils ont besoin d’une carte précise et je cours pour chercher la mienne mais je me rappelle que je l’ai oublié sur le lit de la chambre d’hôtel. J’appelle Liu Jia, car c’est elle qui a rangé les bagages. En l’appelant, je la réveille et elle insiste pour dire qu’elle me la donnée, mais moi je suis certain que non. Alors, elle me demande de lui passer Yang Dong et en fait, j’avais raison ce n’est pas moi qui l’avait mais Yang Dong. Il me dit où il l’a mise et je vais la chercher. Je l’apporte à Alex l’australien qui avec Ruth, le fils du monsieur avec qui j’ai parlé le matin, va tenter de trouver un endroit où on pourra mieux voir l’éclipse. Dans cette ville, les arbres et les nuages ne sont pas de notre côté. Alex voit que je me casse la tête pour trouver une solution pour voir l’éclipse sans m’abîmer les yeux. Il propose de me donner des pellicules noir et blanc pour voir l’éclipse au travers. Mais la mère de Ruth qui est inquiète pour nos yeux nous a donné des lunettes spéciales pour l’éclipse. Je la remercie et me dit que la première question est résolue. Pendant ce temps, papa qui a l’habitude de parler avec tout le monde, reste seul dans son coin et met sa tête dans ses mains. J’ai l’habitude de ces moments de méditation, je ne m’inquiète pas et continue à parler avec les autres. Au bout d’un moment, je vois une balle de basket-ball qui roule sur le terrain qui appartient à la station de police et qui se trouve dans la grande cour du bâtiment de police. D’un grand bond de joie, je rejoins les trois Texans pour jouer. Je prends la balle, tire et rate puis je la passe à un autre et il rate puis passe à un jeune Texan blond assez costaud qui fait du rugby pour l’équipe universitaire. En me la rendant, il me la passe comme une passe de rugby. Je me mets derrière la ligne des trois points et je drible puis après avoir longuement driblé, je tire et je la mets dans le panier ; ça fait trois points, mais comme on n’est pas en match ça ne fait rien. Le britannique qui a joué avec nous mais qui manque tout, décide de nous laisser. On se retrouve à quatre et on fait un basket en demi terrain. Sous un soleil écrasant et le corps rempli de sueur, je joue, cours et tente de rattraper la balle mais mes adversaires sont très forts et font le double de ma taille. Je suis heureux car j’adore jouer au basket. Finalement on perd 10 à 5 et je mets 2 des 5 points de mon équipe, je suis content. On arrête de jouer et on va se ravitailler. C’était une sorte de mi-temps. Pendant ce temps, j’appelle mes grands parents et leur dit que la police nous a arrêté, qu’on est dans une station de police et qu’on attend mais je les rassure et leur dis qu’on a pu manger et qu’on joue même au basket alors mon grand-père me dit en rigolant : « c’est la belle vie » et ma grand-mère me demande si j’y est dormi. Je lui dis que non. Je suis content de les avoir au téléphone car ils me manquent beaucoup. Au bout d’une heure de basket, je vois arriver deux femmes, une mère et sa fille qui sont habillées comme si elles sortent de la plage à Saint-tropez. La mère a un sac à main très chic. Quand elles arrivent, on leur dit en rigolant vous êtes en retard ! Avec leur accent en anglais, je me demande si elles ne sont pas d’un pays hispanophones. Comme la mère a un T-shirt où il y a écrit « Venezuela », je me demande si elles ne sont pas vénézuéliennes. Elles se font interroger. Tout le monde est prêt, mais le chef de la police du village nous dit qu’il ne peut rien faire pour nous et qu’il doit attendre les chefs de la préfecture qui se trouve à Kurul.

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