lundi 4 août 2008

Le "maître" en Orient et Occident





Rencontre avec la mémoire visuelle des nomades

On se dirige vers le restaurant où nous attendent la fille et la femme d’Ayin. C’est un restaurant chinois, alors, on mange à peu près la même chose qu’a Xi’an ou à Pékin. Ayin dit de papa que c’est un maître de la photographie qu’il considère comme « son maître ». Ca, c’est tout l’Orient. En Occident, on ne parle pas de « maître », mais en Orient, si. Je suis fier de mon père et je suis content pour lui. Papa très humblement le remercie, mais lui dit que lui aussi apprend en voyant le travail d’Ayin. J’ai souvent entendu dire cela de papa : « qu’il faut toujours ouvrir ses yeux au travail des autres, même des plus jeunes pour continuer à apprendre, à renouveler sa propre manière de regarder. » Quand on a fini de manger, je demande si je peux aller dans un café internet. Ayin m’accompagne dans sa boutique pour faire Internet pendant que papa regarde son travail photographique. Mais comme l’Internet ne marche pas, on va finalement dans un café Internet. J’envois mes textes à maman pour qu’elle puisse les mettre sur le blog du voyage et je fais mes recherches habituelles. Quand j’ai fini, je rejoins papa à la boutique d’Ayin où il est encore en train de regarder les photos. Quand il a fini, on prend nos affaires, on dit au revoir à la fille et à la femme d’Ayin et on rentre. On remercie Ayin pour son accueil. Demain, il viendra nous chercher à 5 h demain matin devant l’hôtel. On rentre dans la chambre. Papa comme tous les soirs sort toutes les batteries des appareils photos et des caméras et les met à charger puis il met à charger les téléphones portables et les ordinateurs. Il passe presque toute la nuit à vider et à éditer les photos de la journée. Pour finir, il doit passer plein d’appels pour son travail. Le pauvre, il fait tout ça pendant que moi je suis tranquillement en train de dormir.

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