lundi 18 août 2008

Vers la ville d'Astrakhan



Dans la chaleur d'un train sans âge


Alors, on remballe tout et on court vers le train. 53 heures de train devant nous ! Quand on arrive dans notre compartiment, on tombe face à des lits en cuir mais un peu dur avec des matelas en plus. On est touts seuls, ce qui est cool. Avec papa, on rigole bien. Il a du travail alors, il appelle Aina à Paris, pour lui parler d’Aina Photo Agency. Finalement, on va manger et on se retrouve face à un homme très grand qui nous sert avec joie ; ça fait plaisir. Papa me dit qu’il trouve que cet homme ressemble à Poutine et je rigole. On mange et papa imite Harry quand il dit son prénom anglais et moi, je n’ai jamais autant rigolé. Puis on rentre et moi je lis un peu Balzac et papa va se promener. Quand il revient, il me dit que dans notre wagon il y a une femme très ronde qui ressemble à un ballon que l’on a trop gonflé et comme elle ressemble à une mongol on l’appelle ‘mongolfière’. Puis on reste dans le compartiment et quand il fait tard on se couche et on dort.

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