lundi 25 août 2008

Au coeur de Bakou

Déambulations tranquilles derrière les remparts

Ce matin, je me lève assez tard et papa est déjà debout. On appelle maman pour savoir comment elle va et si elles sont bien parties avec Djanan, car la miss réalise son rêve de partir à Londres avec maman. Je pense beaucoup à elles et à ce voyage qui l’a fait rêver depuis si longtemps. On se prépare pour visiter un monument à coté de la maison qui s’appelle le palais de Shirvansha. C'est aussi là où l’on doit retrouver une journaliste de la télé azéri qui veut nous interviewer. Avant d’y aller, je frappe à la porte d'Ingrid pour savoir si je peux regarder mes mails sur son Internet. En ouvrant mes mails, je tombe sur un mail d’Aydin qui m’envoie des photos d’Iran. Ce sont de bonnes photos et je me demande si l’on ne va pas vers le quatrième photographe de la famille après Reza, Manoocher et Roshanak. Je suis content de voir le talent de photographe qui existe dans cette famille mais je suis aussi content de voir des photos d’Iran où je ne suis jamais allé et où je rêve au plus profond de mon cœur d’y poser mes pieds incessamment sous peu. Quand j’ai fini, je remercie Ingrid et l’on se dirige vers ce palais. On a 10 minutes devant nous, et papa me propose de visiter ce palais classé comme "patrimoine" de l’UNESCO. Toute une cour et son roi vivaient là. Dix minutes plus tard, on ressort et on retrouve cette journaliste. Elles nous installe et commence à poser des questions en azéri à papa. Quand c’est à mon tour, elle pose les questions en azéri puis papa me traduit en français, je réponds en français et papa traduit en azéri à la journaliste. Quand l’interview est fini, on salue la journaliste et on va prendre un taxi pour aller au restaurant Bibi le grand restaurant iranien de la ville. Arrivés là-bas, on commande un Ghorme Sabzi et un Khoreshte Gheime, mes deux plats préférés. Après 1 mois et demi d’absence, ça me fait plaisir mais les plats iraniens ne seront jamais meilleurs que ceux préparés par ma famille. On sort du restaurant et on marche un peu et je vois que papa ne prend pas de taxi; je me demande pourquoi. En fait, c’est pour me montrer l’une des fiertés de la famille, la collection de vêtements Banu créée par ma tante Paricher. Je prends en photo le bâtiment et ensuite, on part pour le petit marché à côté de la maison. On arrive et on se promène, après des négociations et une longue réflexion on achète une bonne poupée russe pour Djanan et une chemise propre pour moi car on va dîner chez Shahram et que je n’ai pas de chemise. On rentre à la maison et sur le chemin du retour on tombe sur la fille de Khamamad avec laquelle on parle un peu. Sur le chemin de la maison, j'avance lentement, tellement j’ai soif.

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