dimanche 3 août 2008

La Chine s'éloigne

Aurevoir et chemins à deux

Aujourd’hui, nous prenons un avion, et pourtant, je ne suis pas obligé de me lever tôt. Déjà trois jours que je peux dormir à mon aise, ça fait du bien. En me réveillant vers 10h30, je ne vois personne. A peine levé, papa arrive. Il est allé faire des courses de dernière minute avant le départ pour la Mongolie intérieure. Ensuite, il nous faut préparer nos bagages et je me dépêche pour pouvoir l’aider. C’est aussi ça le voyage à deux. Les bagages sont enfin prêts quand je vais voir Liu Jia et Yang Dong pour leur demander s’ils viennent à l’aéroport. Au début Liu Jia me répond que « non », mais comme j’insiste, elle parle avec Yang Dong et finalement ils acceptent de nous accompagner. Au bout de quelques minutes papa arrive avec l’argent aussi pour payer toutes les dépenses qui se sont faites pour nous depuis Pékin. Papa fait les comptes et comme je suis bon pour compter les billets, il me les donne pour faire comme il dit toujours « double checking », ce qui consiste à vérifier à deux fois un travail que l’on fait. Alors moi, à chaque fois, je compte deux fois après lui et heureusement car papa s’est trompé. Je lui dis et il corrige, puis il donne à Liu Jia qui compte à son tour jusqu’à ce que le compte soit bon. Finalement, on est enfin prêts. On a demandé au taxi de venir à 10h30, mais on est arrivé devant lui 1h plus tard, alors le chauffeur nous demande des suppléments. Papa hésite à lui donner car au bout de cinq minutes de route, sa voiture commence à fumer et papa n’est pas content. On le paye et on court vers un nouveau taxi qui s’est arrêté après nous avoir vu agiter les bras. Comme papa ne veut pas rater notre avion, il demande au chauffeur de taxi de faire au plus vite. Le chauffeur fonce, il va même jusqu’à monter sur les trottoirs. Arrivés sur l’autoroute papa demande à Liu Jia de se renseigner pour savoir de quel terminal notre avion décolle, car se tromper de terminal c’est l’erreur qui peut faire rater un avion. Elle appelle un numéro de renseignement téléphonique et demande le terminal duquel part notre avion pour Hohöt. Au bout de cinq minutes, elle se penche vers le chauffeur et lui dit que ce sera au terminal 2. Alors papa est soulagé bien qu’il a toujours peur de rater l’avion, mais moi, comme d’habitude je suis confiant. Au bout de 20 minutes à voir défiler des panneaux où il est écrit « aéroport », on arrive enfin devant le véritable aéroport. On se dépêche de descendre nos bagages et l’on demande où l’on doit donner nos bagages. Avant même que la jeune fille ait fini de nous répondre, papa la remercie et court vers l’endroit. On donne nos bagages et on va vers le contrôle de passeport. C’est ici que l’on doit quitter Yang Dong et Liu Jia. On les embrasse, les remercie et jusqu’à ce qu’on peut les voir, on leur dit au revoir

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