dimanche 10 août 2008

De la Mongolie intérieure à la Mongolie

La Chine s'éloigne


Aujourd’hui, je me réveille dans le train. Je regarde ma montre, je vois 10h et je panique. Je me lève le plus vite possible car, selon le policier de la gare d’Erenhöt, le train arrive à 11h. Je demande à papa si on a encore le temps pour les bagages et si je ne me suis pas réveillé trop tard. Il me répond que le train arrive vers 13h30 et qu’on a le temps alors je suis soulagé et me réveille tranquillement. Papa me dit que, pendant qu’il faisait un petit tour dans le train, il a fait la connaissance d’un couple d’américains qui parle français. Alors, je vais les voir avec papa et je commence à parler avec eux. Ils habitent dans le New Jersey pas loin de New York. Ils sont venus avec une agence touristique pour visiter la région. Après Oulan-bator, ils retournent en Chine pour visiter Xi’an et vont ensuite à Shanghai pour prendre un avion pour les Etats-Unis. Ce matin là, je ne prends pas de petit déjeuner. Je parcours le wagon pour essayer de trouver l’origine des occidentaux qui s’y trouvent mais je n’y arrive pas. On commence avec papa à préparer nos bagages pour être sûrs que tout sera prêt et pour ne pas devoir se précipiter quand on va devoir descendre à Oulan-bator. On a pas vraiment à s’inquiéter de savoir quand le train s’arrête, car toutes les cinq minutes, une dame vient nous dire avec un accent russe très prononcé : « 20 minutes Oulan-Bator ». Comme je n’ai pas à m’inquiéter, je regarde par la fenêtre et je vois qu’il faut bien attendre quelques kilomètres pour voir une maison et c’est presque la fête quand on voit trois petites maisons collées les unes à coté des autres. Le plus drôle, c’est que là-bas, quatre maisons collées c’est un grand village Alors, quatre maisons avec une gare, vous vous imaginez ce que ça représente. Je suis impatient de voir la taille d’Oulan-bator. La banlieue de la capitale est un peu plus densément peuplé que les grands villages que l’ont a traversés. En Mongolie, la banlieue, ce n’est pas la même chose qu’en France, il n’y a pas de grandes tours mais juste des petites maisons. Dans la banlieue, il y a beaucoup de nomades qui se sont sédentarisés et qui utilisent des yourtes comme maison ; c’est très ingénieux.

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