samedi 30 août 2008

Jour de fête

Courir après le temps 

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de maman. On se dit que l’on doit l’appeler. Dans ce train où on a mal dormi, assis dans ces sièges, on va passer un coup de fil à maman ; elle est contente de nous entendre, de ses 40 ans, de nous retrouver bientôt; elle est contente de tout. On retourne s’asseoir et on commence à parler avec l’Américain et avec notre voisin qui est un jeune Croate parti en vacances en Roumanie. Quand on arrive près de Budapest comme on a un train à prendre, je me demande si l’on va pas le rater. Finalement, on arrive tellement en retard à Bucarest, qu’on le rate d’une demi heure, même en jouant avec l’heure de décalage. On descend, on dit au revoir à l’Américain et on va vers le guichet de vente de billet international pour voir s’il y a un autre train Budapest-Vienne. Heureusement, il y en a un à 17h qui nous permet de ne pas rater le train Vienne-Strasbourg. On achète nos billets et pendant ce temps, papa voit un monsieur un peu rond, assez âgé avec un béret français qui a l’air perdu. Papa lui dit ce qu’il faut faire et il le remercie. On va au restaurant pour aller manger et boire un petit truc avant de prendre le train. Cette fois, pour ne pas avoir à prendre le train au vol, on y va un peu en avance. On se retrouva à côté de ce monsieur et j’apprends qu’il est Français. Je me mets à parler avec lui et j’apprends que c’est un ancien maquisard, qui, à 35ans fut Maire de sa commune. Pendant la 2ème guerre mondiale, il a été arrêté. A la fin de la guerre, il a décidé d’aller vivre avec son fils en Roumanie. Je lui demande quelques conseils en politique et je suis fasciné par la vie de ce monsieur qui s’appelle Louis GALLET. On regarde le paysage et on voit arriver en Autriche, une multitude d’éoliennes. Finalement, malgré notre inquiétude, on arrive à temps pour le train de Strasbourg que l’on prend. On arrive dans nos couchettes et on s’installe. Demain, on est en France ! Je n’y crois pas.

Aucun commentaire: