lundi 4 août 2008

Montage d'une yourte






L'alphabet de la maison des nomades

Finalement je m’endors. Papa me réveille quand nous arrivons devant le studio photo d’Ayin mais il n’est pas là. Comme papa me touche les cheveux, la femme d’Ayin croit que je veux me les laver. C’était peut-être une idée de papa, mais pas la mienne. Enfin, elle me propose de monter chez eux pour me les laver. J’arrive dans une petite salle, elle me donne du shampoing et verse de l’eau chaude dans le lavabo et je me lave les cheveux, ça fait du bien. Puis je redescends. Avec papa, on va faire un tour des magasins aux alentours. On tombe sur une sorte de Bhv avec plein de choses pour la vie quotidienne, puis sur une sorte de farfouille qui vend tout et n’importe quoi et aussi, un marchand de glaces. Là, on achète une glace et on se régale. En revenant un homme habillé en vert, les cheveux longs et les yeux bridés nous tend les bras et nous prend par les épaules, c’est Ayin. Il est content de nous voir. Avec la femme qui parle un peu anglais, on fait le tour des hôtels. Papa trouve que le premier n’est pas le meilleur de la ville. Alors, on va vers un deuxième où il n’y a pas d’électricité et vers un troisième où il y le même problème. Finalement on retourne au premier qui s’avère être meilleur que les deux autres et on prend une chambre pour deux. On monte dans la chambre et là, on se retrouve carrément dans un deux pièces, avec salle de bain et toilette et en fait, c’est génial. Comme on a quelques petites choses à faire, papa demande à Ayin de nous laisser une heure avant d’aller manger. On range nos bagages le mieux possible. Ca, c’est quelque chose que maman fait toujours dès que l’on est en voyage. Elle sort tout des valises, organise pour que ce soit comme à la maison. Puis, on branche tout ce qu’il y a à charger sur l’électricité. Une heure plus tard, on descend rejoindre Ayin qui est en bas de l’hôtel avec un homme qui est notre interprète car la femme doit retourner chez elle à Pékin. Comme la lumière est bonne, papa demande à Ayin d’aller vers des yourtes pour filmer et prendre des photos. Il accepte et nous emmène à 5 kilomètres de la ville dans une famille. Leur yourte vient de s’écrouler suite à la tempête et ils sont en train de la reconstruire. En fait, ils ont une sorte de muraille en bois qu’ils relient par d’énormes bouts de bois à un petit cercle par-dessus duquel ils mettront une toiture en laine de chèvre ou de mouton. Derrière eux, il y a une femme en train de recoudre un tissu qui s’est déchiré pendant la tempête. Au bout d’une demie heure, arrivent la fille et la femme d’un des habitants de la yourte. Quand le montage est fini, il reste à savoir comment placer la yourte alors deux hommes soulèvent la yourte pendant que d’autres indiquent dans quel sens tourner. Papa est heureux des images qu’il fait. Quand la lumière s’en va, papa leur dit au revoir et retourne vers la voiture.

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