mardi 26 août 2008

L'autre Azerbaïdjan

Sur la route de Narchevan

Aujourd’hui, je dois me lever tôt, exactement à 4 h du matin car le chauffeur de Shahram vient nous chercher à 6h pour nous emmener à l’aéroport. Nous devons prendre un vol pour Nakhitchevan. Il n’y a pas de train entre Bakou et Nakhitchevan. Il franchirait l’ Arménie qui sépare ces deux parties de l’Azerbaïdjan ; et ça, ce n’est pas possible. On prépare nos affaires et on attend. Finalement, il arrive. Dans les petites rues de la vieille ville où nous avons posé nos bagages et notre fatigue du voyage pendant deux jours, nous avançons avec cette grosse voiture luxueuse. Après avoir franchi les portes qui ferment les murs d’enceinte, nous roulons dans une ville moderne, et aussi, très belle avec des maisons du début du 20ème siècle qui sont un peu comme des hôtels particuliers. C’était du temps de la richesse, avec la révolution bolchévik de 1917 ; A l’époque, tout les monde s’était rué sur le pétrole, l’or noir comme dit papa. Alors, pour loger tout ce monde, des architectes sont venus construire de belles demeures de plusieurs étages. C’est un peu comme des bâtiments Haussmaniens. Bon, après, selon les principes communistes, les riches ont dû partagé avec les pauvres. Enfin, c’était au début. J’avoue, l’idée était belle ; mais la réalité… Sur la route, au loin, je vois les feux des puits de pétrole qui éclairent le ciel. L’aéroport de Bakou est loin, alors, je m’allonge sur la banquette arrière et je dors. Comme d’habitude, papa me réveille. On sort les bagages et on remercie le chauffeur qui nous aide même à nous organiser On s’assoit dans un café et on prend quelques chose à boire en attendant l’avion. Une heure plus tard, on est appelé. C’est un très vieil avion avec des tags sur les tables et des sièges pas très confortables. On parle avec papa et on regarde par le hublot pour voir si on peut apercevoir l’Iran. Le temps passe si vite que l’avion arrive même pas une heure après, à destination.

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