mercredi 13 août 2008

Préparatifs pour le départ vers Irkutsk





Tranquilles dernières heures à Oulan Bator

En marchant vers les taxi, on tombe sur un petit homme avec un béret qui nous parle en français. Il travaille au marché noir dans la gare pour changer l’argent des voyageurs. Nous, pour le moment, on n’a pas d’argent à changer, on le remercie et poursuit notre recherche d’un taxi. Finalement, on en trouve enfin un qui veut bien nous emmener à l’hôtel pour un prix raisonnable. On arrive à l’hôtel et on finit les derniers rangements avant le check out mais surtout on range d’un coté tous les livres qu’on avait reçus dans le voyage, des petits objets qui ne nous servent pas mais aussi des vêtements pour les envoyer par la poste qui se trouve pas loin de l’hôtel. Quand j’ai fini, je commence à écrire, puis en attendant papa je regarde TV5 Monde. C’est marrant car ce ne sont que des trucs de bouffe. On fait le check out et on demande si on peut laisser nos bagages et venir les chercher après déjeuner. Ils nous disent qu’il n’y a pas de problème, on les remercie et on y va. On prend les 12 kilos de sac que l’on doit envoyer par la poste et on franchit la grande place pour enfin arriver devant la poste. Il 12h55 quand on arrive devant le guichet et on demande trois gros cartons pour tout mettre dedans. Quand le paquet est fini, on va vers le bureau d’expédition qui est sensé fermer entre 13h et 14h mais qui reste ouvert pour nous servir. On prend du scotch et on enroule les paquets de scotch puis on marque l’adresse postale où ça doit être envoyé. On donne les paquets au monsieur qui scotche à nouveau. Ils arriveront à Paris d’ici 2 à 3 semaines. On règle le monsieur et on part pour déjeuner. Comme beaucoup de personnes nous avaient conseillé le restaurant Bayangol, papa me propose d’y aller et j’accepte. On marche un peu avant de se retrouver devant une statue d’un chevalier qui de sa grandeur surplombe l’hôtel Bayangol. On s’avance et on se trouve face à une porte fermée et on trouve bizarre que ce soit l’entrée du grand restaurant de la ville. Mais on voit un monsieur qui nous fait signe du doigt que l’entrée est un peu plus loin. Mais à travers la vitre, on ne voit pas ce qu’il y a à l’intérieur, j’ai l’impression qu’il n’y a personne mais en entrant je vois que c’est presque plein. On prend le menu et on commande deux plats typiquement mongols et on attend. Devant moi vient s’asseoir une famille italienne et l’un des garçons qui avait l’air d’avoir 17 ans dit à sa mère quelque chose de typiquement italien que j’adore qui est : « Eh mama » et comme sa mère ne répond pas il dit à une vitesse phénoménale : « Eh mama mama mama », jusqu’à ce qu’elle répond. C’est à ce moment que nos plats arrivent. C’est une soupe de raviolis cuits à l’eau pour moi et papa à pris un plat qui lui rappelle le plat principal que lui faisait sa maman qui ressemble à l’Ab Gousht iranien qui est un mélange de viande de mouton, de légumes dans lequel on rajoute des morceaux de pain et le tout qui baigne dans un bouillon parfumé chaud. Je commence le mien et papa le sien. J’aime bien ça et après on échange avec papa et moi je finis le sien et lui le mien et pendant tout le repas j’écoute ces italiens qui ont un accent très étrange. Pour finir le repas, on prend une glace que l’on se partage.

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