mardi 5 août 2008

Un instant de liberté dans la plaine immense





Chevauchées d'un nomade contrarié

Puis, on reprend la route vers un autre endroit plus excentré. C’est un peu loin, et évidemment, je m’endors. Je me réveille devant le même type de yourte que la première et je me régale à boire le thé. A coté de moi, il y a une petite fille couverte de bouton de moustique et qui se gratte, alors comme maman nous a acheté plein de crèmes anti-piqures d’insectes et pour calmer, avant le départ, je lui montre comment la mettre et lui donne. Papa discute quand moi je sors pour aller me promener et je tombe sur Harry notre interprète. Tous les deux nous partons vers le lac qui, semble être à 10 minutes à pieds, mais en vérité, qui est à trois quarts d’heure. J’arrive devant le lac et je commence à marcher autour quand soudain je me sens comme englouti, je regarde mes pieds, ils sont coincés dans un mélange de sable et de boue alors je sors, j’enlève mes chaussures et je commence à marcher dans l’eau. Comme je vois que c’est profond, je préfère enlever mes papiers et mon téléphone portable, de ma poche et je les donne à Harry. J’ai eu de la chance car mon prochain pas me trempe jusqu’au nombril. Alors je ressors. Après m’être bien rincé, je reprends mes affaires et avec Harry je commence à revenir. Harry est prof d’anglais de l’équivalent de la cinquième, la quatrième et la troisième. Il a un fils qui va aller à Harbin pour étudier la mécanique. On arrive finalement à la yourte où tout le monde nous attend pour des photos souvenirs. Les habitants de la yourte sont habillés en mongol et moi je monte sur un cheval. Je commence à galoper, quand on m’appelle pour manger. Je descends et vais accrocher le cheval à la barrière. Je rentre pour manger une soupe de nouilles mongole. Franchement, je préfère les nouilles chinoises c’est moins pâteux. Ensuite, je repars pour prendre le cheval et avec la voiture, Ayin et papa vont vers un lac. Je les rejoins à cheval. Comme ils sont à l’autre bout du lac, je prends le cheval et je rentre dans l’eau pour les rejoindre. Je descends du cheval pour rester avec les autres et accroche mon cheval pour qu’il ne s’enfuie pas. Ayin me propose de la pastèque que je prends volontiers et je suis content parce que papa me dit que je suis un bon cavalier. Comme la fille d’Ayin veut faire du cheval, son père la monte sur le cheval et moi je le tiens. Dans le lac, je trouve une grenouille et je la prends. Comme Atchin, la fille d’Ayin n’aime pas ça, pour rigoler je lui mets sur l’épaule et elle crie. Ensuite papa, Ayin, Harry et Atchin prennent la voiture pour monter la montagne et moi j’y vais à cheval mais là c’est le cauchemar le cheval s’arrête tous les cinq mètres pour manger. Je mets une heure pour arriver en haut de la montagne. Je fais le tour du lieu de pèlerinage et comme j’ai soif, je bois du jus d’orange que me tend la fille d’Ayin. Ensuite, je redescends la montagne. Ouf, c’est plus rapide. Le problème, c’est qu’il y a une barrière qui nous empêche de passer. Le cheval ne la saute pas. Je suis déçu. Alors, je descends du cheval et j’écarte un peu la barrière pour que le cheval puisse passer. Il y arrive. On arrive devant le lac et au lieu de faire le tour je rentre avec le cheval dans l’eau, c’est magnifique. Je l’emmène jusqu'à sa barrière, je l’attache et lui dis au revoir. Je me détourne pour aller vers la voiture quand j’entends les deux chevaux crier. Je me retourne ; ce sont les deux chevaux qui se disputent, alors les gens de la yourte les séparent et ça va mieux. On les remercie de leur accueil et on va vers un restaurant où nous attend la femme d’Ayin. A la fin du repas, papa fait mine d’aller aux toilettes pour pouvoir payer, mais comme Ayin connaît le coup, il fonce vers la caisse pour payer et refuse que papa paye. Ensuite comme on est fatigué on rentre à l’hôtel et on dort. Aujourd’hui, on a été loin des villes et si proches de la nature. Je ne me croyais pas aussi capable de monter à cheval. Ca va peut-être me faire rêver.

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