mardi 12 août 2008

Loin de la ville





L'épopée de Gengis Khan

Quand papa revient, il est 12h et l’on doit partir pour pouvoir prendre le car qui nous mènera à 50 kilomètres d’Oulan-bator pour voir une reproduction de la cavalerie de Gengis Khan. Je finis mon texte et on y va. Quand on arrive devant l’endroit où l’on doit prendre le car je vois qu’on est en avance et je demande à papa si l’on peut aller manger un petit truc vite fait. Je prends une pizza pour me rappeler un peu la mode occidentale. Puis, c’est l’heure de partir alors je m’installe dans le car où je commence à discuter avec un Anglais. Puis, je rejoins papa à qui je parle pendant…1 heure, le pauvre ! On arrive enfin. On se fait contrôler les billets et l’on rentre dans une allée où se suivent les petits marchands de souvenirs. Au fond de cette allée, des chaises sont installées en rond pour que l’on suive une partie de lutte traditionnelle. Les lutteurs sont habillés en petit Tshirt trop petit et un caleçon. Avant de commencer un combat, ils se tapent sur les jambes et enlèvent leur Tshirt. Ils commencent les combats et à la fin, c’est un monsieur costaud qui est un peu rond qui gagne tout. A la fin de la lutte on à une demi-heure de temps pour tester le tir à l’arc. J’essaye mais je rate. Puis papa essaye et il rate ; mais fier comme il est, il me dit : « Tu sais j’aurai pu faire mieux ». Le lutteur qui avait tout gagné vient pour essayer et il réussit ; il est fort en tout, lui ! Ensuite il est l’heure d’aller regarder le spectacle de la cavalerie. On nous montre l’estrade centrale et on s’y dirige. On attend quelques minutes avant que des centaines de chevaux arrivent en même temps et se rangent après une course les uns autour des autres, en quatre groupes différents qui chantent les louanges de Gengis Khan qui est sensé être dans la yourte protégé par ces quatre groupes de chevaux. Ensuite, arrive un homme que je croyais être Gengis Khan mais qui est en fait, une sorte de chef de l’armée, qui reçoit les offrandes et se prosterne devant les moines chamaniste entrain de prier pour la réussite des combats. A la fin de la prière, un chevalier vient annoncer au chef de l’armée que des ennemis veulent attaquer ; alors, ce dernier réunit toute l’armée et commence une véritable représentation d’une guerre à l’époque de Gengis Khan, c’était spectaculaire. Leur système de guerre était basé sur une technique d’encerclement puis d’étouffement de l’adversaire pour avoir sa peau. Ensuite lorsque la victoire est acquise, la plus belle fille du royaume adverse est donnée à Gengis Khan qui sort pour la première fois depuis le début du spectacle. Il salut sa concubine et va faire un tour devant les estrades avec son cheval. Quand le spectacle est fini, les vingt japonais qui étaient venus seulement pour voir Gengis Khan et sa cavalerie s’en vont et on reste seuls avec quelques mongols, pour voir le spectacle de danse. C’est un mélange de musique et d’acrobatie qui est endormant mais je reste malgré tout, éveillé. Pendant le spectacle une petite fille vient s’asseoir sur la chaise qui est à mes côtés. Je la vois basculer. D’un mouvement vif, je la rattrape, elle a eu de la chance. Pendant tout le spectacle, je ne fais qu’observer ce qu’elle fait et je m’ennuie un peu plus. Quand le spectacle est fini, on se dirige vers le car pour rentrer. Je remarque les deux acrobates que je trouve assez jolies.

Aucun commentaire: