jeudi 21 août 2008

Nuit russe dans le train





L'annonce du Caucase

Papa parle en azéri avec des voyageurs et il est content. Au lieu d’aller dans les couchettes où on doit aller, on va dans le wagon d’à côté que nous a conseillé le contrôleur car le notre est plein. On est avec un jeune homme qui vient du Daghestan mais qui vit et travaille à Moscou en tant que journaliste pour l’armée. On s’installe, puis on commence à parler avec lui en anglais de Saakachvili, pauvre homme en Russie, complètement sali et même comparé à Hitler ou Ben Laden. Au bout d’un moment papa, se met à parler des peuples de la région et de l’histoire de la région et on voit que ce jeune homme connaît beaucoup de choses. Pendant ce temps, l’un des contrôleurs du train nous déconseille d’aller qu restaurant mais d’attendre une station où il y a un petit marché bien meilleur que le restaurant alors on attend. Au bout de deux heures, on arrive dans cette petite gare qui est juste éclairée par les lumières des marchands. On descend et là, on se fait comme attaquer par les sauterelles; il y en a des centaines qui nous sautent dessus, c’est désagréable. On avance et on se trouve face à des tas de marchandes qui vendent des produits bien différents. Il y a dans ce marché de la joie et du rire entre les marchands et non une compétition, finalement, on achète des côtelettes, un melon, des légumes, du pain et du fromage. On remonte dans le train et se prépare le dîner, Antony le jeune homme qui adore faire la cuisine décide de couper les légumes. Quand tout est prêt, on peut commencer à manger et à se faire des sandwichs. Avec peu de choses, on a réussi à se préparer un repas royal. Quand tout est fini, je vais faire la vaisselle, puis je fais ma toilette et je vais dormir. En plein milieu de la nuit, je me retrouve en bas, en fait, je suis tombé du lit superposé du haut, ce qui ne m’arrive jamais, alors Anthony me propose de dormir en bas et lui en haut. J’accepte et je dors.

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