mardi 5 août 2008

Loin de la folie des villes






Rencontres spirituelles

Il est 4h30 quand mon réveil sonne. Je me dépêche pour être prêt à 5h00. On descend pour rejoindre Ayin mais il n’est pas là et on l’attend. Il arrive une demi-heure plus tard et on saute dans son 4X4. On part pour un campement de yourte à l’extérieur de la ville. Arrivés là-bas, on voit que tout le monde dort sauf deux chevaux qui sont là en train de s’amuser et de danser sous le lever du soleil. On s’approche d’eux pour les photographier. En s’approchant d’eaux, entre deux yourtes on découvre une montagne de centaines de bouteilles de Vodka mongol ; c’était marrant. Ensuite, quand papa pense qu’il a fini son travail avec les chevaux, on reprend la voiture avec Ayin. Il nous emmène prés d’un temple où des dizaines d’hommes et de femmes font ensemble et en même temps des mouvements de Tai Chi. Je les filme et je les photographie. Quand ils ont fini leurs exercices papa demande au grand maître de lui montrer des mouvements car il adore le Tai Chi. Je l’observe et me dit qu’il est aussi bon que moi en Kung-fu ; sachant que je suis très mauvais. Ensuite, on remercie le professeur et on se dirige vers le temple. On entre et on observe. On entre dans la salle principale où nous accueille le moine en chef. On fait un tour de cette pièce. Une femme est en train de peindre les murs du temple. Papa la photographie et je l’observe. On continue de faire le tour quand on arrive devant une statue de Bouddha et là, le moine m’invite à prier alors je me mets à genoux, joints mes mains et me mets à bouger ma tête de haut en bas. Pendant ce temps, le moine dit très rapidement des prières en mongol et je l’écoute. Quand il a fini, je le remercie et lui dit au revoir. On descend les marches du temple pour rejoindre la voiture. Comme j’ai faim, je demande à papa si l’on peut aller manger. On arrive dans un petit restaurant et je commande deux fougasses et bois quatre tasses de thé. Avant de partir le groupe qui est derrière nous, me demande s’ils peuvent me photographier, j’accepte volontiers. Moi qui détestait d’être photographié ! Je m’étonne moi-même. Quand ils ont fini, je les salue et me dirige vers la voiture. Avant d’aller hors de la ville, on passe dans le studio d’Ayin. On y trouve sa femme, sa fille et la mère de sa femme. Dans son studio, il y a deux étages : le premier, c’est pour que les gens viennent choisir leur photo et leurs vêtements ou pour acheter du matériel de photographie. Au deuxième étage, il y a une reproduction de l’intérieur d’une yourte pour les photos souvenir. Quand j’ai fini de visiter, je salue la femme d’Ayin et avec sa fille, on monte dans la voiture. Comme Ayin a un problème avec l’eau de sa voiture, on s’arrête chez un garagiste. Je descends de la voiture et prends le téléphone de papa pour appeler Unicef à Oulan-bator où je dois joindre un certain Bertrand des Moulins qui est un contact donné par ma marraine Sophie. Dommage, il est en vacances jusqu’à fin septembre, donc on ne pourra pas le rencontrer quand on ira à Oulan-Bator. Ensuite, je rentre dans le garage et là dans une petite pièce qu’est ce que je trouve, une connection internet. C’est le bonheur et je regarde mes emails. Quelques minutes plus tard, quand Ayin a réglé son problème, on doit partir alors j’éteins Internet et remercie le garagiste. Je cours rejoindre papa dans la voiture.

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