vendredi 25 juillet 2008

Tentatives de dialogues avec un Yack





Autour du lac, sur le plateau tibétain

On prend la voiture et là devinez ce que je fais? Eh bien, je dors. Liu Jia me réveille en me disant qu’il y a du thé au beurre de yack. Je me retrouve sous une tente avec une jeune fille habillée avec une robe de couleur plutôt rouge. En rentrant sous la tente, je vois un bébé qui dort et deux femmes avec des rides. L’homme qui nous a accueilli, nous sert du thé au beurre de yack qui est très bon et nous raconte un peu sa vie. A 40 ans, il est le grand père du bébé de deux ans. Un jeune grand père ! Je veux le prendre dans mes bras mais il ne se laisse pas faire. Il joue avec un téléphone portable qui fait de la musique avec comme fond d’écran, une photo du joueur français de football, Thierry Henry. En sortant de la tente il y a un yack, je m’approche de lui, mais il manque de peu de m’embrocher. Alors, je décide de ne plus le tenter. Je me balade au bord du lac quand papa me rejoint pour parler. J’aime bien ces moments d’intimité et de calme. En remontant vers la tente, on me propose de monter sur le yack mais comme la première fois, il me repousse. Je me mets à parler avec Liu Jia du nom Ouigour du Xinjiang qui est « Turkestan Oriental » car c’est le pays turcophone le plus à l’Ouest. Ensuite, provocateur comme je suis, je demande à Liu Jia comment dit-on « Tibet Libre » en Chinois mais elle ne comprend pas ce que je veux dire. Heureusement, car à une dizaine de mètres plus loin, un policier nous guette. On remercie la famille pour son hospitalité. Papa ajoute au prix du thé 20 yuans pour qu’ils puissent acheter un cadeau pour le bébé.

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