dimanche 27 juillet 2008

Sous contrôle






Le Turkestan Oriental (Xinjiang) sous surveillance

On va rejoindre Liu Jia et Yang Dong puis on se rend sur une plage très connue pour son sable qui a des vertus pour les rhumatismes et les articulations. Beaucoup de personnes s’enfoncent dans le sable pour se soigner. Ensuite on découvre des personnes enfouies dans le sable que papa photographie. De retour, papa reste dans la chambre pour travailler alors que je vais manger et à internet café pour envoyer mes textes. J’écris chaque jour et ca devient un plaisir. Je remonte les brochettes et le pain que j’ai acheté pour papa avant de manger. En face de moi s’assoient trois Ouïgours et je commence à parler avec eux. J’apprends que pour dire qu’une personne vient d’un pays, on rajoute « De » à la fin du nom du pays. Liu Jia me presse à partir, alors que je suis en train d’apprendre quelque chose sur l’une de mes langues de la famille.. Elle me dit : « il est minuit », je regarde la montre et je dis : « On a le temps puisque au Xinjiang, il est à peine 22h. » (on a changé de fuseau horaire). Finalement, on part pour aller au cybercafé et là, les gens refusent de me laisser entrer jusqu’au moment où je dis que je suis musulman ; là, il me laisse rentrer. Mais, le patron des lieux me vire juste avant que j’ai fini. Alors, on va dans un autre cybercafé qui refuse mais qui accepte pour Liu Jia ; alors je comprends qu’il y a une interdiction pour les étrangers. Elle doit télécharger ses photos et moi je dois envoyer des textes pour le blog. Je lui demande si elle peut le faire à ma place, elle ne comprend pas. Alors je me lève, je sors et je vais voir le troisième cybercafé. Quand Yang Dong me voit partir, il me suit et tente de m’aider à rentrer dans le cybercafé mais ça ne marche pas. Alors on retourne voir Liu Jia. Grâce à la gentillesse des gens du cybercafé, je peux faire ce que j’ai à faire en cinq minutes : j’envois mes textes à maman pour relecture et traduction en anglais.. Puis on rentre et on raconte cette aventure à papa.

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