mercredi 30 juillet 2008

Dernière heures à Urumqi

Sous surveillance dans la bazar

On prend la voiture pour aller au Bazar de la ville. On s’attendait à un vieux bazar mais on est face à une grande rue avec des petits magasins les uns après les autres qui ressemblent à n’importe quelle rue marchande des villes ou villages touristiques français. De ce grand bazar oriental que papa a vu il y a 13 ans, il ne reste rien. Enfin si, il reste ses photos ! Pour remplacer les petites échoppes, des gens portent sur eux tels des cintres ambulants, des chemises à vendre en criant pour attirer le client. Il y a aussi des gens qui posent à terre ce qu’ils ont à vendre comme de la nourriture, des petits objets ou des vêtements. Quand on arrive, on commence à filmer. Un policier nous suit, puis comme il voit que l’on quitte sa zone de surveillance, il appelle un collègue qui se trouve dans la zone de surveillance vers laquelle on se dirige. Au bout de 5 minutes on se retrouve suivis par trois policiers et deux de leurs collègues sont en train de contrôler notre chauffeur. Alors, on demande à Liu Jia de demander au chauffeur de venir nous chercher plus loin pour éviter les policiers. Au bout de quelques minutes on monte dans la voiture et on part vers un autre endroit. On marche autour d’une place où il y a plusieurs magasins ; on entre dans un magasin de CD mais quand le vendeur voit que l’on filme son magasin il nous vire ; on apprend ensuite que c’est parce qu’il vend des CD piratés. On mange une glace et je pense à mon cousin Soheil qui adore les glaces, c’est la seule personne avec qui j’ai mangé trois boules de glace en même temps dans mon glacier préféré aux Saintes-Maries-de-la-Mer dans le Sud de la France. Mais la police est encore là. Alors, on reprend la voiture et on part pour le musée mais le musée est fermé et papa parle à maman au téléphone encore de boulot. C’est un peu trop mais bon, il faut bien qu’ils travaillent. Comme le musée est fermé papa décide de partir vers une colline en haut de laquelle on voit toute la ville. Sur le chemin, des statues en herbe ont envahi une rue. On s’arrête. On se trouve face à un centre commercial à l’intérieur duquel il y a un vendeur spécialisé en Camera pour acheter des cassettes car il nous en manque déjà. Mais il n’en a pas . On lui demande une adresse où il peut y en avoir, il nous en donne une mais nous dit que ce sera fermé. Alors avec papa et Yang Dong on sort et on va photographier les statues mais dans un mouvement de précipitation, je fais tomber l’appareil photo de papa avec son objectif grand angle mais heureusement au final rien est cassé. A ce moment papa reçoit un coup de fil de Liu Jia qui lui dit qu’elle a acheté les billets de train pour Hami le lendemain matin. A ce moment, papa lui dit qu’il va passer le téléphone à Yang Dong pour lui dire où se trouve l’endroit où on peut trouver les cassettes mais comme Yang Dong lui dit que c’est fermé elle ne veut pas y aller mais papa lui explique que c’est courant qu’un vendeur donne le nom d’un magasin mais dise qu’il est fermé pour qu’on achète chez lui. Alors Liu Jia y va est au bout d’un quart d’heure elle appelle en disant que c’est ouvert alors papa prend un taxi et y va. Pendant ce temps, il me demande de prendre des photos des statues et quand je finis, je vais m’asseoir sur des marches et joue à Snake sur le portable de Yang Dong qui est en train de filmer et de prendre des photos. Pendant que je joue, il y a mon cousin Soheil qui appelle je suis content de l’avoir au téléphone et je prends des nouvelles de lui et surtout de sa fille Mona qui a trois ans. Il me dit que tout va bien alors je suis content pour eux. Papa et Liu Jia arrivent avec 20 cassettes, je suis content. On rentre à l’hôtel et on demande au chauffeur de venir nous chercher le lendemain à 6h30 heure du Turkestan pour être à l’heure pour notre train qui part à 7h53. On va dans la chambre on va sur Internet un peu, puis j’écris mes textes et je vais dormir.

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