samedi 26 juillet 2008

Impatience






Derniers kilomètres

Moi, je veux absolument aller le plus vite possible à Zhangye et je demande toujours combien de kilomètres il nous reste, et s’il y a des avions entre le Xinjiang et la Mongolie. Comme nous sommes sur une route en travaux remplie de sable, avec des tas de sable en plein milieu de la route et papa qui, en tant que photo-reporter, s’arrête partout, le trajet dure deux fois plus de temps. On avance, on monte et on descend les montagnes et puis la voiture saute partout j’ai l’impression que l’on fait le tour du même endroit depuis plusieurs heures. Au bout d’un moment, on tombe sur une riche famille mixte de Tibétains et de Mongols qui vient faire du camping dans cette région. Comme, ce sont des gens du voyage, on leur demande comment faire pour aller à Zhangye. Ils nous conseillent la route que nous avons décidé de prendre bien qu’elle soit en travaux. On continue notre chemin après que papa ait fini sa soupe d’agneau qu’il a trouvé délicieuse. Je suis impatient d’arriver le plus vite possible à Zhangye. On arrive dans un village quelques minutes plus tard et papa se fâche parce qu’il ne trouve pas un endroit où manger qui l’inspire. Je pense qu’il fait attention à aller dans des endroits où l’on ne tombera pas malade. On est dans un restaurant appartenant à une famille Hui où les filles ne font que me regarder ; en Chine, mes sourcils font tomber toutes les filles. Le maître des lieux est un monsieur assez rond ; en parlant avec lui, je comprends qu’il à un fils du même age. On prend une photo tous ensemble et après, on reprend la route. Le voyage est plus cool parce que je ne me dispute plus avec Liu Jia. Je crois que j’ai compris la leçon. Dans un village, papa remarque un groupe de personnes, la tête recouverte de noire, mais quand il s’approche d’eux pour les photographier, ils s’enfuient. Plus tard on comprend que ce sont des personnes qui travaillent clandestinement dans les mines pour gagner un peu d’argent. Alors, on continue notre chemin. Au bout de quelques heures, on se retrouve sur une route nationale qui est bien plus en ordre que la petite route de montagne que l’on a prise auparavant. Sur cette route, les travailleurs sont sur les côtés et les obstacles sont rares. On arrive enfin à Zhangye.

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