samedi 19 juillet 2008

Des voyages plein la tête




Entre découvertes et désaccords

Avec mon père, je ne suis pas toujours d’accord. Parfois, on n’est pas du même avis et quand j’ai trop d’arguments pour expliquer mon point de vue et que lui n’en a plus il me dit : « Bon maintenant, tu vas trop loin ; tu arrêtes. » Et là, j’ai vraiment envie de partir rejoindre maman à Paris où un peu plus proche Paricher, ma tante, en Iran. C’est pour ça que je garde pour moi que je suis impatient d’arriver à Urumchi car Liu Jia va nous quitter. Je l’aime pas trop parce que premièrement, elle est trop stressée ; deuxièmement, elle nous prend pour des demeurés ; troisèmement, elle crie comme une malade quand elle nous parle mais quand même, c’est la seule personne avec qui je peux parler de cinéma et de musique Chinoise. A part ces petits détails de travail, je la trouve humainement très gentille. Liu Jia et l’étudiante qui était venue nous chercher à la gare en arrivant, m’on fait écouter Jay le plus connu chanteur de musique moderne mandarine qui est Taiwanais mais qu’elles disent « Chinois de Taiwan ». Ce chanteur, je l’ai sur mon portable et je l’écoute tout le temps. Après le magasin de thé où nous avons acheté du thé vert et des roses, on monte sur la muraille de Xian. De là, on voit toute la ville, la vieille ville avec des maisons à la Confucius et la ville moderne avec devant nous un grand building où il y a écrit en grand et rouge HSBC. On redescend de cette muraille et en plein milieu de ces buildings se trouve un petit quartier de marchands. On y trouve des pinceaux de calligraphie, des peintures de Xian, des pierres de Jade ; des marionnettes et surtout je m’arrête devant un monsieur qui joue d’un instrument de musique qu’il vend et qu’il a lui-même fabriqué. Je le film et je rigole avec lui quand il voit la vidéo que j’ai faite de lui. On s’avance, j’observe des pierres de Jade, mais l’on me fait signe qu’elles sont fausses. Je continue mon chemin jusqu’à un bâtiment où, au troisième étage, je retrouve le professeur Li le meilleur ami de Jianping mon cousin par alliance, et son fils. Je trouve sympa que Parissa et Jianping qui sont au Canada parlent à leur ami qui sont avec moi en Chine, alors, je demande par SMS à mes cousins Aydin et Oshi qui eux sont à Paris, s’ils peuvent me passer le numéro de Jianping. C’est classe la technologie ! Ensuite, je téléphone au Canada et tout le monde se parle, et tout le monde est content. Je remercie mon cousin Aydin lui demande si lui ou sa sœur vont aller au Canada pour voir Jianping marié à ma cousine iranienne, leur soeur. Il me répond que lui, il ira. Je lui envoie un SMS pour lui demander si je pourrais aller avec lui pendant les vacances de novembre. Il est OK. Je suis content, il ne me manque maintenant que l’accord de mes parents et me voilà dans l’avion pour le Canada dans quelques mois. Après, j’organise avec le fils de l’ami de Jianping une partie de Basket. Il viendra avec des copains comme ça on pourra faire un vrai match. Après le repas, on se promène dans une grande rue qui me rappelle Brooklyn à New York avec toutes ses illuminations publicitaires. Papa qui veut aller acheter des trucs informatiques me laisse à l’hôtel pour que j’écrive et il part avec Liu Jia. Je reste dans la chambre et en même temps que j’écris le récit de la journée j’écoute en boucle Jay. Quand je serais fatigué j’irais me coucher.

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