samedi 26 juillet 2008

A la gare de Zhangye



Départ agité

Ici, les routes ne sont pas droites, on se croirait sur une route de montagne. On continue le chemin jusqu’à la gare et je suis content car quand je dis à Liu Jia qu’on va arriver bien avant le train de 19 H 59 elle me dit d’un air narquois : « ça, c’est ce que tu crois ! » Et on est arrivé à 18 h 15. Pour le moment, je vous le rappelle, on n’a pas les billets. Alors, papa cherche l’endroit pour acheter les tickets, il le trouve et, avec Liu Jia, ils se dirigent vers cet endroit où il y a une queue monstre. Papa demande à Liu Jia de voir si l’on peut passer devant tout le monde car nous sommes pressés mais, Liu Jia dit qu’en Chine c’est impossible. Heureusement, papa lui dit de traduire ce qu’il lui dit et, une minute plus tard ils sont tout devant ! Vous imaginez faire ça en France ? Arrivée devant le guichet Liu Jia regarde le tableau de bord, et demande à papa ce qu’elle doit faire car il n’y a plus de train pour aujourd’hui papa lui dit de demander s’il y a d’autres trains que ceux qui sont affichés. La dame du guichet répond que « oui » et qu’il reste quatre places et comme nous sommes quatre, nous avons réservé les dernières couchettes. Papa et Liu Jia arrivent avec les billets. On va voir le conducteur, il sort nos bagages et je le remercie de ce qu’il à fait pour nous. Papa lui donne 160 euros pour les deux jours puis 10 euros en plus pour la route du retour. On prend les bagages et les monte devant l’entrée de la gare. Papa et Liu Jia vont acheter du thé pour en faire.Yang Dong et moi restons pour garder nos bagages. A ce moment des dizaines de personnes se mettent en cercle autour de nous quand ils voient les caméras. On parle avec un, aux cheveux longs teints en châtain, une cigarette à l’oreille. C’est le patron d’une mine. On finit par entrer dans la gare et là une femme nous supplie de lui prêter l’un de nos tickets pour qu’elle puisse montrer un ticket d’adulte pour acheter un ticket à sa fille car là-bas pour acheter un billet pour enfant, il faut montrer un ticket adulte qui l’accompagne. Cet exemple montre que trop de restrictions parfois, entraîne la dérive de la loi. La femme revient, nous rend le billet et nous montre le billet de sa fille. On arrive finalement sur le quai. On attend le train. Au bout de quelques minutes, le train arrive en gare avec un bruit terrifiant.

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