jeudi 24 juillet 2008

Regarder le monde comme un journaliste




Dans le marché de Xining.

Le travail terminé, on se dirige vers la sortie pour se rendre dans le quartier de la grande mosquée de Xining, l’une des plus grandes de Chine. Dans l’ascenseur, on est en compagnie d’un groupe de personnes habillées en costume et qui semblent sortir d’une réunion. Je sors le premier et vois de membres du personnel qui applaudissent dès que je passe devant eux. Je comprends en me retournant que ce n’est pas pour moi, mais pour mes voisins d’ascenseur. On a ri de cet épisode ; d’ailleurs, il vaut mieux en rire. Arrivés devant la mosquée, on se retrouve face à un grand bâtiment caché par un agglutinement de croyants et une marre de chapeaux Hui. Je m’avance et tel un journaliste et tente de m’informer. Je comprends qu’il y a des officiels qui vont venir et que les chefs de la mosquée sont en rang en attendant les officiels, je prends des photos. Je réalise plus tard que papa n’a pas pris de photos alors que je croyais qu’en raison de son métier de photographe qu’il aurait quand même pris des photos. Il me dit que j’ai fait un véritable travail de journaliste, je suis content. Pour éviter cette foule, on s’enfonce dans le marché. Le premier vendeur que l’on voit est un vendeur de pain. On y voit des pains de différentes sortes et même des pains en forme de spirale. Je les prends en photos pour Marina qui a fait toute l’année avec ses élèves un sujet sur l’utilisation de la spirale dans la vie. Tout à coup, on se retrouve dans une petite rue où il y a plusieurs vendeurs de pain et de nouilles. On se dirige vers une grande rue où il y a des vendeurs de légumes mais aussi deux jeunes personnes qui, avec un outil composé de deux grosses pierres, sont en train à l’aide d’un bâton d’écraser des haricots verts. En avançant, on tombe sur deux hommes qui coupent différentes parties de la tête de Yack pour les vendre ; je pense à vous maman, Djanan et Roshanak…et je peux imaginer vos cris d’horreur à cette vision. Je me dirige vers une dame qui fait du pain que j’aime bien. Grâce à l’intermédiaire de Liu Jia, j’apprends comment le faire. Je vais me régaler à Paris.

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