dimanche 27 juillet 2008

La porte du Turkestan Oriental (Xinjiang)



Arrivée à Turpan

Dans mon sommeil, une voix me dit : « Il faut se réveiller, le train arrive dans 20 minutes. » Là, c’est de joie que je me réveille car je vais découvrir une autre partie de la Chine très différente de celle déjà traversée. Je me dépêche de rassembler mes dernières affaires pour être prêt pour sauter du train, dès l’arrivée à Turpan. Les affaires enfin prêtes, papa me demande de sortir la carte du Turkestan Oriental. Devant la caméra qui nous filme, on lit notre trajet et on réfléchit au parcours. Soudain, on arrive devant une gare pourtant ça ne fait pas 20 minutes. Alors, on continue à regarder la carte. Finalement je demande à Liu Jia si elle peut s’assurer que l’on est pas à Turpan. Eh bien si ! Il y a super urgence ; on arrive à rassembler toutes les affaires et on descend du train. On se retrouve dans une petite gare. A côté de chaque porte du train, un contrôleur habillé en bleu ciel me regarde. Ils sont alignés comme des soldats. Ils répètent ensemble le même mouvement pour remonter dans le train. Une chaleur matinale nous frappe et on se retrouve sur une place avec beaucoup de voitures et d’autocars. C’est loin de ressembler à la sortie de la gare d’une grande ville en Chine ! A ce moment, un homme assez petit, la peau bronzée nous accoste et nous dis : je suis chauffeur et je peux vous emmener à Turpan pour 6 euros. Là, on comprend que nous ne sommes pas à Turpan, mais dans une ville à 45 minutes de voiture de Turpan. La gare de Turpan se trouve en réalité à l’extérieur de Turpan. On accepte la proposition de cet homme qui à l’air honnête. Sur la route je vois du sable, beaucoup de sable ; c’est le désert. C’est beau, c’est chaud d’une chaleur agréable. Papa attend d’arriver à Turpan car il veut voir comment la ville a changé depuis la dernière fois qu’il y est venu, il y a 13 ans. Ici, les gens sont beaucoup plus bronzés, avec des yeux ronds et beaucoup plus amicaux qu’à Pékin ; mais ça, c’est l’effet des grandes villes, comme à Paris où tout le monde est stressé et donc souvent désagréables. On fait une halte dans un grand restaurant recommandé par Harkan, mais papa préfère toujours les petits restaurants locaux où vont les habitants. Harkan nous propose de devenir notre guide. Après une bonne négociation sur les prix, le trajet, Papa accepte. Petite pose à l’hôtel, pour se rafraîchir, recharger les batteries du matériel vidéo, photo et des téléphones et s’organiser, et rendez-vous avec Harkan pour des découvertes. Première étape : encore résoudre un problème technique du téléphone portable de papa. Ca fait des jours que je lui dis que c’est son chargeur qu’il faut changer et peut-être pas son portable comme il le pense. Eh bien, j’avais raison. C’est pas simple tous les jours avec papa ; on n’est pas d’accord sur tout. Mais je suis content de ce voyage car finalement, on apprend à se connaître.

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