vendredi 18 juillet 2008

De Pékin à Xian


L'univers du train: premiers contacts

On prend un taxi et on demande au chauffeur de nous emmener à l’hôtel puis à la gare. On tombe dans les embouteillages. Papa me fait un signe qui veut dire que la montre nous a trop dépassé et que la bataille est perdue Je regarde le ciel et demande à Dieu, (eh oui, ce que vous ne savez pas, c’est que je suis bien l’un des plus spirituels et des plus croyants de mon entourage) , et je lui demande s’il peut faire en sorte que l’on ne rate pas le train. Et quand je dis à mon père que l’on ne va pas rater le train il rigole. Dans la voiture, il me raconte les différents décès dans la famille ; j’aime beaucoup parler de la partie iranienne de ma famille avec lui. Arrivés à l’hôtel, on rentre les bagages dans le taxi et comme je suis affamé papa m’achète des chips et du Ice Tea local ; je me régale. Même Papa mange des chips et dit que c’est bon ; c’est bien la première fois. On arrive à la gare et là, on attend au moins cinq minutes Liu Jia qui, quand elle arrive, nous dit que le train a été retardé et là je regarde le ciel et remercie Dieu. Papa me regarde, rigole, me tape dans la main et me fait un signe qui veut dire « tu avais raison, fils ». Là, j’étais heureux car pour moi, ce n’est pas qu’un père mais aussi un ami un confident et c’est quelqu’un avec qui je suis heureux de refaire le monde. Après, on va dans un restaurant dans la gare où je commande un bol de soupe avec des nouilles. Commence alors, une vraie séance d’apprentissage, pour bien faire comme un vrai chinois. Comme j’ai un grand bol, je mets ma main gauche sur mon genoux puis avec ma main , je prends les baguettes avec lesquelles je tire les nouilles, les engloutis en les absorbant et je bois le jus avec beaucoup de bruits. Voilà, j’ai réussi mon examen. Quand ils ont fini de manger papa et Liu Jia vont marcher pour discuter. Moi, je reste pour écrire mon texte. Au moment où ils arrivent je finis la correction de mon texte. Je me dépêche et vais chercher les affaires que l’on avait mises dans un casier et vais vers la station de train d’où l’on prend le train pour Xian. Je quitte cette étonnante gare où coulent les gens comme les goûtes d’eau dans un robinet. On part vers le train et papa avec tous les bagages risque de tomber dans les escaliers. Finalement, on s’installe dans notre compartiment et on range nos affaires. Je lis mon texte à papa qui est content du résultat. Ensuite j’appelle le copain de Jianping à Xian pour lui dire que nous arrivons demain. Papa me dit qu’il y q 26H train mais moi, je pense qu’il n’y en a que 11. On demande au contrôleur qui me donne raison. Eh oui, encore une fois ! On est dans le train, on a pris place et avec Liu Jia je commence à refaire la carte de l’Iran de National Geographic. , je pars pour aller aux toilettes. On voit bien que c’est un vieux train : pas de prises électriques, et pour les toilettes, un petit espace, un robinet tout petit et des toilettes turques. Je peux vous dire que je n’avais pas l’habitude, mais je prends ma brosse à dents et un petit dentifrice de voyage pour rester un minimum propre pendant le voyage où je dors habillé. Maintenant je suis prêt pour dormir jusqu’à l’arrivée vers 10h30 le lendemain matin sauf s’il y a des problèmes mais je pense que tout va bien se passer.

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