lundi 28 juillet 2008

La vallée du raisin





Impressions

La maison de Harkan où nous sommes invités, forme un rectangle autour d’une cour avec plusieurs salles. Dans l’une d’elles, un monsieur d’environ 70 ans avec une barbe et des yeux bleus nous accueille avec l’un de ses petits-fils dans les bras. On s’installe un peu de la même façon que chez le musicien et prend un bol de laghman. Un instant d’inattention, je renverse le jus sur ma chemise. Je vais la rincer dans la rivière qui borde la maison de notre chauffeur. Après avoir mangé, et remercié on reprend une nouvelle fois la route. Nouvelle séparation, pour une nouvelle découverte. On découvre un minaret fait en terre et qui part d’une base très grande pour finir en une plus petite. Je parle avec papa du prix d’entrée, car je le trouve trop cher mais papa négocie en disant qu’une mosquée, comme toute maison de Dieu, doit être gratuite pour des croyants mais ça ne marche pas. Alors, on ne va pas dans le minaret. On repart avec le chauffeur vers la vallée du raisin. Sous les vignes, un Dj met de la musique pour que des filles et des femmes dansent. On prend le temps d’observer la scène. Quand on part le Dj fait une dédicace à « ses nouveaux amis qui viennent de France ». Sur la route du retour, un homme et son fils vendent du raisin. On prend 2 kilos et sur le trajet, j’en mange la moitié. On va voir Liu Jia, je lui propose des raisins mais comme elle en a déjà acheté, elle me dit : « Ils sont pourris les vôtres. » J’avoue, ça m’énerve. J’ai toujours appris de mes parents que quand quelqu’un vous offre quelque chose, il faut avoir le cœur de remercier et d’accepter ; sans critiquer, sinon, c’est comme une claque qu’on donne.

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