vendredi 25 juillet 2008

L'île aux oiseaux




Le choix des hommes

Quelques kilomètres plus loin, il y a un restaurant qui vend un poisson interdit à la pêche à cause de sa rareté. On en prend un et pendant tout le repas, il faut se dépêcher pour éviter d’avoir des problèmes avec les policiers. Petit épisode peu réjouissant parfois au cours des voyages : les toilettes !! Là, c’est derrière un mur avec un trou dans lequel il reste tous les déchets organiques des personnes qui sont passées avant moi. Franchement, quand on est pas habitué, ce n’est pas évident. Je rejoins papa pour discuter du trajet d’aujourd’hui. Finalement, on se dit qu’il vaut mieux s’arrêter quelque part avant Zhangye pour dormir et repartir le lendemain. Papa pense qu’il est temps d’appeler Ghazi, un peintre Ouigour et ami de papa qui lui déconseille de venir avec Liu Jia, car comme le Xinjiang a été envahi par la Chine, comme pour le Tibet, les Ouïgours voient les Chinois comme des envahisseurs. On reprend la route pour « l’île aux oiseaux », un des lieux les plus touristiques du coin. Liu Jia part pour acheter 5 tickets avec le passage de la voiture. A son retour, elle nous annonce qu’il faut payer la somme astronomique de 50.5 euros ! Je regarde papa et lui dit que par rapport à notre budget, il vaut mieux rencontrer des hommes gratuitement que des oiseaux en payant. On poursuit notre route en nous arrêtant pour boire.. A une heure de « l’île des oiseaux » on fait la rencontre d’une autre famille de tibétains. Un petit garçon de 4 ans se met mit à courir, sauter, grimper au sommet de la tente et à faire des galipettes. On s’entend bien. Il me montre les jeux qu’il a la chance de pouvoir faire car il vit dans la nature. Petit, je disais toujours que je ne voulais pas vivre dans Paris, mais dans la nature. Après, malheureusement, on s’habitue à la ville. Le petit garçon est assez petit et il a des joues rouge sang du grand air. Il a un parent tibétain et un mongol. Ensuite, je sors mon ordinateur pour écrire. Près d’une tente sous l’air frais de la montagne, j’écris mon texte de la veille. Comme il fait froid, je prends mon Pc et me réchauffe avec un thé au beurre de yack. Et là je vois le petit courir, ce que je ne comprends pas. Quelques minutes plus tard, il revint avec un chaton dans les bras et le donne à Liu Jia. En partant Liu Jia, lui offre un petit jouet et de quoi manger.

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