jeudi 21 août 2008

A la recherche d'un ticket pour le Caucase

Balade dans Astrakhan

Aujourd’hui, c’est à Astrakhan, bercé par la Volga que je décide de me lever. Je range mes bagages avec papa et je descends les déposer à la réception. Pour ce service, habituel dans tous les hôtels, les personnes de l’accueil demandent de l’argent, alors, papa écrit un mot dans le carnet d’appréciation. Evidemment, le concierge de l’hôtel lui dit que pour lui, c’est gratuit. On repart pour une promenade à la recherche de cette agence de voyage sur la rue Lénine. On prend le chemin qui semble être indiqué sur la carte. Sur la route, les maisons sont belles; on se dit que toutes les rénovations vont détruire ce beau travail réalisé auparavant par des hommes et des femmes. En avançant un peu plus loin, on comprend que l'on s’est trompé et qu’au lieu d'entrer dans le musée du Kremlin, qui est un bâtiment en forme d’église où était concentré dans le temps tout le pouvoir, on l’a contourné. On entre à l'intérieur et on marche dans cette grande allée où les 50 degrés vous tapent sur la tête car il n’y a pas un coin d’ombre. L’humidité de la ville rend cette chaleur désagréable et étouffante. Papa et moi, nous avons perdu des litres d’eau ce jour-là. On avance toujours et on voit qu’ils sont aussi en train de rénover. Les changements de couleur sont affreux. On arrive à l'endroit où était sensée être la sortie, mais on rencontre des élèves des Beaux-arts qui sont en train de dessiner le Kremlin. "Il faut ressortir par l'entrée et faire le tour pour rejoindre cette avenue Lénine.", nous disent-ils . On refait le chemin inverse et finalement on arrive dans cette avenue Lénine et on marche au milieu de la foule qui marche, court et parle dans tous les sens. On cherche l’agence de voyage qui est sensée, d’après la dame de l’hôtel, être au numéro neuf mais on ne la trouve pas. On continue notre errance quand papa me dit qu’il faut rebrousser chemin car c’est sûrement derrière. On tombe devant une vitre remplie de pantalons américains pour le voyage et le quotidien et on entre dans la boutique. Il y fait frais et je peux vous dire que c’est l’une des meilleures choses dans ce magasin. Je tourne la tête et je vois que je suis entouré à des jeans, des pantalons de cow-boy et plein d’autre choses. Puis, soudainement, en tournant la tête, je me retrouve face à une sorte de plaque d’immatriculation sur laquelle est représenté l’un des drapeaux de la guerre de sécession. Je pense tout de suite à Djanan, ma petite soeur, qui depuis qu’elle a lu "Autant en emporte le vent"est folle de cette guerre.

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