lundi 11 août 2008

Couses dans la ville

Cartes postales et touristes à Oulan-Bator


Ce matin, je me réveille ni tôt ni tard. Avec papa, comme c’est gratuit on descend pour le petit déjeuner ; c’est franchement mauvais. Ah, les bons plats chinois sont loin. On remonte et comme je suis bien en retard sur mes textes, je m’installe et me mets à écrire. Je finis mon premier texte quand je commence mon second mais papa m’arrête et me dit qu’il veut pas que j’enchaîne les textes mécaniquement. Alors, il me propose de sortir faire un tour. Papa s’est renseigné et l’on se dirige vers la grande rue marchande. On s’avance et on tombe sur la poste. Trois touristes allemands demandent si on y vend des cartes postales et des timbres locaux mais aussi des cartes et des informations sur la Mongolie. Quand c’est notre tour de demander des cartes, on se retrouve face à trois autres Allemands qui viennent demander… un permis de pécher ! En entendent ça, papa leur demande quel poisson ils vont pécher et il répondent que c’est un grand poisson rouge que l’on trouve en Mongolie. Papa ne rate jamais une occasion d’apprendre, de s’instruire et de comprendre de nouvelles choses. Finalement, on n’achète pas de nouvelles cartes de route mais des cartes postales. On sort de la poste et on continue notre marche vers les boutiques de souvenir. Quelques pas plus loin je tombe sur une affiche qui promouvoit les Moulins du Nord-Pas-De-Calais se qui me surprend. Je lève la tête et voit un drapeau français et je comprends qu’on est devant l’ambassade de France et je mets ma main sur mon cœur pour chanter la Marseillaise. Quand j’ai fini, on reprend notre petite route et on arrive dans un magasin où se mélange les différentes merveilles traditionnelles de Mongolie avec des chapeaux, des jolies petites yourtes mais comme on a ni la place ni les moyens pour acheter des souvenirs on ne fait que regarder… « avec les yeux (bis) ». Avant, je faisais une collection de tous les maillots des équipes nationales de football mais ça devient trop jeunot pour moi, alors je décide de faire la même chose avec les drapeaux. Un drapeau de Mongolie est la seule chose que je m’achète dans cette boutique. On reprend notre route après avoir payé et on se retrouve devant un énorme centre commercial. On va y jeter un coup d’œil et on tombe sur un groupe de 20 Mongols entre 15 et 50 qui vivent au Japon qui sont habillés à l’occidental. Ils dépensent en achetant tout et n’importe quoi même des choses qu’il trouve en abondance au Japon comme des tasses Hello Kity. On essaye de trouver une petite place pour dépasser cette foule de petits bonshommes. Je regarde autour de moi quand je tombe sur un guide Lonely Planet consacré au Transsibérien. C’est un train que l’on doit prendre. Je montre le livre à papa qui le feuillette et je le prends car il dit qu’on en aura sûrement besoin. On achète aussi quelques cartes postales à envoyer, puis on va payer.

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