mercredi 27 août 2008

Au carrefour des mondes: Istanbul

La générosité à l'état pur

On s’envole. On se dit qu’on aurait bien voulu faire ce trajet en train. Ce sera pour une autre fois ! On reste dans l’avion à se reposer. Après environ trois heures de vol, on se retrouve à l’aéroport d’Istanbul. On va récupérer nos bagages et on voit par la fenêtre Amir le fils de Nader, un bon ami de papa et de Paricher, ma tante qui vit à Bakou. On le salue. De joie de nous voir, il nous prend dans ses bras. C’est si chaleureux ; ça fait plaisir. Parfois, en France, les retrouvailles, c’est toujours avec beaucoup de retenue, comme s’il faut pas montrer, comme si ça ne se fait pas. C’est froid. Moi, j’ai bien aimé la manière dont Amir nous a accueilli. 
Il nous donne nos billets Istanbul-Venise par Bucarest et Budapest, qu’il a achetés avant notre arrivée. Il n’a même pas accepté qu’on lui donne l’argent. C’est trop classe cette générosité. On attend le chauffeur de Nader et quand il arrive, on peut enfin monter dans la voiture, ce qui ne veut pas dire que l’on est déjà arrivé ! Dans la voiture, pour mieux connaître Amir et pour passer les embouteillages célèbres de cette ville, je parle avec Amir. Il est né à Istanbul et parle Istanbuli, Farsi et Anglais. Finalement, après une heure à rouler par-ci par-là, nous voilà enfin devant le bureau de NAB Group, le groupe de la famille de Nader, et de ses deux frères Bahram et Shahram que l’on a vu il y a quelques jours à Bakou. Je le rencontre et me mets à lui parler. Lui, il nous parle de la beauté de ce voyage que nous faisons avec papa ; puis, papa et lui se mettent à parler en azéri de leur père respectif. Il y a aussi le frère d’Amir, un jeune homme barbu en costume qui parle les mêmes langues. Après avoir fini nos discussions, on rencontre Bahram que l’on salue alors qu’il travaille dans le bureau juste à coté, puis on descend pour prendre la voiture et aller chez Nader. En bas, il y a Amir qui cherche sur Internet si son garage n’a pas retrouvé sa carte d’identité et sa carte bancaire qu’il a perdues dans l’après-midi. On prend la voiture et on passe devant des maisons de pauvre, très cabossées avec des routes dans tous les sens pour arriver finalement dans un garage. On rentre dans le garage. Il y a une porte pour aller dans leur maison. Nader ouvre ; sa femme nous salue. C’est une assez jeune femme très charmante qui est très maternelle. Elle nous montre un peu la maison et on monte par l’ascenseur dans notre étage qui est au deuxième. On nous montre notre chambre et on s’installe. Homid, le frère d’Amir me parle de la géographie de la Turquie et d’Istanbul depuis, puis papa descend pour aller discuter avec tout le monde. Moi, je rentre dans la chambre d’Amir où je vois un piano et un poster du film « le Parrain », ce qui signifie « jouer la musique du parrain au piano ». Quand je commence, papa m’appelle pour descendre manger. Je descends et je me retrouve dans une pièce en or avec un piano et une table royale avec un plat de riz et de viande azérie qui fait plaisir à voir après tous les petit plats par-ci par -là. Après avoir goûté le plat de notre hôtesse, je lui dis que c’est délicieux et je me ressers. Quand on a fini de manger, on va boire du thé et manger des chocolats et des pistaches. Ensuite, je remonte pour aller faire des petites recherches sur le Wi-Fi de mon Ipod Touch. Papa monte et me dit qu’il n’est pas content que je sois parti comme ça pour aller faire Internet. Il me demande d’aller me coucher, c’est ce que je fais et je dors.

Aucun commentaire: