vendredi 15 août 2008

Arrivée à Irkutsk



Débrouille et combines

Les deux Français descendent aussi et un homme vient les chercher. Papa prend quelques informations sur les logements et ensuite, on dit au revoir à Cyril et Annabelle. On va vers le bureau de vente des billets qui est en haut d’un escalier. Papa me dit d’attendre en bas avec les bagages et il monte pour voir. Un quart d’heure plus tard, il revient en me disant qu’avec les trains qu’on peut avoir on arriverait le 22 août à Astrakhan et que se serait impossible de revenir à temps. Alors il remonte et va demander des trajets d’avion. On en trouve jusqu’à une ville d’où on prendra un train jusqu’à Astrakhan. Avec ce trajet, on gagne deux jours. On achète les billets et on attend de trouver une maison. On cherche dans le guide et on appelle les hôtels qui sont tous pleins. Eh oui, le lac Baikal semble être un endroit touristique. Dans un hôtel, une dame nous dit qu’elle peut essayer de chercher une personne chez qui habiter. Bon, dormir chez l’habitant, je ne sais pas trop si c’est mon truc. Un quart d’heure plus tard, alors que papa est allé chercher de la nourriture, il revient avec une vieille femme blonde qui porte des lunettes, qui rie et qui louche tout le temps. Je me demande ce qu’il lui prend de nous emmener une pauvre vieille femme à la place de la nourriture. L’aurait-il prit pour un poulet fermier ? En fait, c’est la dame qui va nous héberger. Je suis soulagé. On va avec elle jusqu’à la sortie de la gare pour prendre un taxi. Irkoutsk semble être une jolie petite ville. On arrive devant la maison d’Irina, cette femme et le taxi demande 500 roubles ce qui est trop cher et papa essaye de négocier mais comme il ne parle pas russe, il n’y arrive pas. On apprend plus tard qu’à la gare, le taxi a demandé 300 à Irina et qu’elle n’a pas compris pourquoi il demandait 500 devant chez elle. Bon, c’est un peu agaçant d’avoir l’impression de se faire arnaquer. On monte chez elle, et on se retrouve dans un appartement de deux pièces assez bien décoré avec une petite cuisine, des toilettes et une baignoire, une salle centrale avec une télé et deux chambres à dormir, on en prend une et on s’installe. On appelle un contact de papa : une fille d’une agence de voyage pour avoir des informations sur les bons endroits où aller. On se dirige vers un restaurant qui nous a été conseillé. Entre temps, je vois à quel point les filles russes sont jolies et bien formées quand elles sont jeunes. On prend la grande rue de la ville qui s’appelle Karl Marx et on trouve le restaurant. On mange des plats typiques russes et on part à la recherche d’un cybercafé. On demande partout, jusqu’à ce que nous arrivions devant un café à la terrasse
duquel il y a un américain qui doit vivre là depuis longtemps. Quand on lui demande où trouver un cybercafé et il nous dit : « si vous le trouvez, bonne chance ». Finalement, on le trouve mais il est fermé. On rentre vers la maison quand on se retrouve en face de l’entrée d’une boîte de nuit. Pour faire de la pub, il y a des jeunes filles peu habillées qui dansent. Je peux vous dire qu’ils n’avaient pas choisi les plus moches ! On rentre vers notre maison d’Irkutsk. Papa achète au Leader Price quelques petits trucs. Quand on arrive enfin à la maison, on voit qu’Irina est inquiète et dans son anglais avec un accent russe très prononcé, elle nous dit qu’il y a beaucoup de mauvaises personnes dans la ville et qu’il ne faut pas rentrer tard. Ce qui me fait le plus rire, c’est son H très prononcé sur le TH se qui ferait hurler ma prof d’anglais madame Roiff. Je me dis aussi que si ma prof de français, madame Russeil était là, on aurait pas à parler en anglais car elle parle russe. Après cette réflexion, je me prépare pour dormir, puis je mets de la crème pour les boutons de moustiques, parce que dans cette région, il y en a beaucoup et qu’ils sont voraces et je dors.

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